Qui sommes-nous?



Association de Traducteurs-Réviseurs-Correcteurs (Grèce)

Derrière les lignes des livres et des sites Web, des articles de journaux et de magazines, des manuels, des feuillets et des sous-titres, il y a des professionnels qui restent en grande partie invisibles. Nous, les employé(e)s et les professionnel(le)s indépendant(e)s de la traduction, de la révision-correction et du sous-titrage en Grèce, faisons face aux problèmes communs qui deviennent de plus en plus aigus :
  • Les exigences de notre métier sont extrêmement disproportionnées à nos revenus.
  • Très souvent, les traducteurs, les réviseurs-correcteurs et les sous-titreurs ne sont pas reconnu(e)s en tant que professionnel(le)s spécialisé(e)s. Certain(e)s d’entre nous sont souvent engagé(e)s comme employé(e)s de bureau, tandis que d’autres sont payé(e)s comme professionnel(le)s indépendant(e)s bien qu’employé(e)s à plein temps chez le même employeur. En l’absence de conventions collectives, nous sommes confrontés à un tas de conséquences négatives.
  • Les retards dans le paiement sont la règle, plutôt que l’exception.
  • Le plus souvent, il n’y a aucun contrat définissant clairement les termes du travail assigné (rémunération, délais, clauses additionnelles).
  • En règle générale, le travail assigné devient "flexible" à un moment donné. A savoir, la correction se transforme vite en révision complète, la révision en quasi-traduction, tels changements n’ayant pourtant aucun effet sur le paiement.

Vu le besoin de sortir de l'invisibilité et de lutter ensemble pour la résolution de tous nos problèmes communs, nous nous sommes d’abord réuni(e)s pour former une «Initiative de Réviseurs et de Traducteurs». Par la suite, nous avons décidé de constituer un syndicat afin de sauvegarder nos droits légaux. L’ATRC (Association de Traducteurs-Réviseurs-Correcteurs) a été fondée le 22 décembre 2009 et a tenu ses premières élections le 9 mai 2010.
  • Notre syndicat, dès lors, lutte pour :
  • Des meilleures conditions de travail : des rémunérations plus élevées, une meilleure organisation de notre production, des délais raisonnables, pas de retards dans le paiement, des critères objectifs et justes pour l’évaluation de nos tarifs.
  • Régler notre régime d’assurance maladie, sauvegarder nos retraites, affronter nos problèmes fiscaux.
  • Faire reconnaître et consolider notre métier.
  • Avancer la coopération et la solidarité entre nous.